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Projet de loi « pour contrôler l’immigration, améliorer l’intégration » : entre indignation et mobilisation

Le projet de loi « Pour contrôler l’immigration, améliorer l’intégration » en cours de débat au Parlement a franchi la semaine dernière un cap supplémentaire vers des régressions des droits des personnes migrantes, avec l’adoption d’une version durcie le 14 novembre par le Sénat. Ce texte sera de retour début décembre à l’Assemblée Nationale.

Le projet de loi initial, sa version durcie par le Sénat, mais aussi la tonalité des débats médiatiques, sidèrent et scandalisent les acteurs associatifs du domaine du droit d’asile, mais aussi plus largement des solidarités et du lien social.La FCSF, via le collectif « Le Français pour Tous » dont nous sommes membre, s’associe à cette indignation concernant cette vision des politiques migratoires, à l’encontre des valeurs de solidarité, de dignité et de respect des droits. Vous pouvez trouver ici plusieurs prises de paroles (Pacte du pouvoir de vivreVox public), analyses et décryptages (CimadeGisti), et autres contributions (par exemple du CNV) dans lesquelles le collectif et la FCSF se reconnaissent.

Plus spécifiquement, concernant le lien entre ce projet de loi et la langue, le collectif Français pour Tous a produit un positionnement. Celui-ci alerte sur le durcissement de l’accès au séjour par la langue. Le projet de loi fait du niveau de langue un critère toujours plus sélectif, inaccessible et inadapté. Le collectif rappelle ainsi que « le droit à l’apprentissage de la langue et la connaissance des références sociales du pays où l’on vit est un droit essentiel, l’une des premières demandes sociales à laquelle l’État se doit de répondre. Il ne doit en aucun cas être un outil de restriction et de contrôle ni aujourd’hui, ni demain. » Vous pouvez retrouver ici le support de présentation d’une visio organisée par le collectif il y a quelques jours.

Pour porter cette voix, le collectif adresse une lettre d’interpellation aux députés de la commission des lois et propose aux structures qui le souhaitent de partager ce même courrier à leurs députés. Il propose également de s’associer localement et collectivement aux mobilisations, et d’apporter l’expérience de l’apprentissage du français aux personnes qui le souhaitent sur votre territoire. A ce titre, une tribune des apprenant·es a également été rédigée et la perspective d’une tribune de chercheur·euses se construit. N’hésitez pas à nous faire part de vos mobilisations (en écrivant à denis.tricoire@centres-sociaux.fr).

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