« C’est tout à fait paradoxal : d’un côté, on baisse les ressources pour les associations, de l’autre, on est plus exigeant sur le niveau de langue demandé », pointe David Gall, directeur du centre socioculturel de la Montagne Verte à Strasbourg.
Grâce aux centres sociaux et comme beaucoup d’associations, de nombreuses personnes de nationalités différentes bénéficient de cours de français, et d’un accompagnement vers plus d’autonomie. Un travail essentiel permettant de favoriser l’intégration des personnes immigré·es, pourtant menacé par la loi Immigration et les baisses de financement prévues par le Projet de loi de finance en cours. Et Mia Depoutot, du centre socioculturel de Lingolsheim l’Albatros de conclure : « Il y a une envie de participer à l’effort de la société, et il est clair que les récentes annonces de coupes budgétaires ne vont pas dans ce sens, au contraire. »