Français pour Tous

L’apprentissage du français et les activités linguistiques sont une dimension importante de l’activité des centres sociaux. A travers des actions comme les ateliers sociolinguistiques, les centres sociaux contribuent à faire en sorte que des personnes primo-arrivantes ou en France depuis longtemps, puissent apprendre le français et le pratiquer dans différentes situations de vie. Maîtriser la langue du pays d’accueil permet à l’individu d’exister en tant qu’« être social », c’est le premier pas vers sa vie de citoyen.

Mais, depuis quelques années, cet apprentissage commence à être remis en cause par les pouvoirs publics, qui veulent conditionner leur soutien (en termes de publics, de visées)…

Le réseau comme la FCSF se mobilisent sur cet enjeu de société, notamment en développant une démarche de plaidoyer et d’interpellation.

Contacts:

Mélanie Roussetmelanie.rousset@centres-sociaux.fr
Déléguée nationale 

La fabrique du chantier

Implication dans le collectif le Français Pour Tous

Pour porter plus fortement l’enjeu du droit au français pour tous, la FCSF s’est alliée à d’autres réseaux associatifs, dans le cadre d’un Collectif, le Français pour tous, aux côtés du Secours Catholique, de La Cimade, Radya et Germae. 

En 2017, le collectif a produit un manifeste pour défendre le Français pour tous auprès des pouvoirs publics. Des actions sur la place publique ont été des temps forts à ce moment là. 

Le collectif a continué à agir ensemble pour défendre Le Français pour tous, comme un droit inconditionnel, notamment autour d’une recherche action « L’accès au français pour tous : oui, mais comment ? »

Mobilisation du réseau et actions sur place publique

Plusieurs journées nationales ont eu lieu en 2018 :

Le 4 avril, une rencontre nationale a réuni une centaine d’acteurs des différents réseaux pour s’approprier le manifeste, construire un argumentaire national et envisager des formes de mobilisation et d’interpellation.

Le 18 octobre, une action forte a été́ menée dans toute la France le même jour pour la défense du droit inconditionnel à l’apprentissage du français. Sur le terrain, des associations et centres sociaux pour sensibiliser le public et interpeller les élus, ont été portés dans une trentaine de villes. Ces initiatives ont mis en lumière dans l’espace public la qualité et l’importance de l’action des équipes bénévoles et salariées, dans le cadre des ateliers sociolinguistiques.

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